Faire reculer les inégalités sociales, inventer de nouvelles solutions contre le chômage, lutter contre les exclusions, assurer l’égalité des chances à l’école, l’accès à la culture pour tous, c’étaient les raisons de mon adhésion au Parti socialiste en 1976. Ce sont les mêmes buts que j’ai poursuivis, comme parlementaire.
Sénateur depuis 1995, derrière Claude Estier, Bertrand Delanoë, Michel Charzat, je suis devenue sénatrice en 1997, quand nos ministres ont mis un point d’honneur à féminiser les titres et fonctions, sous les lazis de la droite. Ce combat pour l’égalité réelle, que je menais comme militante, j’ai eu la chance de le faire aboutir comme élue, avec des avancées considérables pour les femmes, dans toutes les sphères de la société.
Il n’est pas toujours facile d’être socialiste au Sénat, car nous y sommes minoritaires même lorsque le gouvernement est à gauche! Mais je voudrais témoigner qu’on y travaille de manière
extrêmement approfondie et souvent plus sereine qu’à l’Assemblée nationale. Très souvent, notre groupe monte au front en premier, lorsque les gouvernements de droite, y déposent d’abord leurs textes, pour mieux flatter le Sénat. En revanche, avec les Ministres de gauche, le travail se fait en amont, pour faire passer nos idées et soutenir le gouvernement en séance, contre les entreprises de démolitions de la droite.
Deux moments m’ont toujours semblé gratifiant dans ma vie de parlementaire : faire avancer la justice sociale dans un texte adopté, changer la vie d’un citoyen par la réparation d’une injustice.
Venant du secteur des médias et membre de la commission culture et médias du Parti depuis 1984, Claude Estier m’a confié ces deux secteurs où j’ai souvent réfléchi et bataillé aux côtés d’Henri Weber. J’ai eu la chance de participer à l’élaboration de plusieurs grandes lois, parmi lesquelles la liberté de communication, la parité, la délégation aux droits des femmes, la loi solidarité et renouvellement urbains, les 35 heures. Bien entendu, j’ai participé à toutes les grandes batailles parlementaires comme les retraites.
Dès 1995, j’ai envoyé mes interventions au plus grand nombre possible de militants, parce qu’il me paraît normal de rendre compte de mon travail et pour qu’il soit un appui dans les débats d’actualité. J’espère que ce bilan (cf. lien ci-dessous), forcément incomplet, sera pour toi, comme sa rédaction l’a été pour moi, l’occasion de te remémorer des combats victorieux...
D’autres restent à mener...
MON PARCOURS AU SENAT
Dès 1995, je suis devenue membre de la Commission des Affaires culturelles. En 2001, j’en suis devenue vice-présidente. Membre de la Délégation parlementaire du Sénat pour l’Union Européenne entre 1995 et 2001, j’ai siégé au Conseil de l’Europe à Strasbourg entre 1998 et 2001. Dès sa création en 1999, je suis devenue vice-présidente de la Délégation du Sénat aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes. En 1997, j’ai été membre Commission d’enquête sur les régularisations d’étrangers en situation irrégulière (circulaire Chevènement).
> 17: propositions de loi déposées ou cosignées. > 43 ans: c’est l’âge auquel j’ai été élue sénatrice. J’étais la benjamine du Sénat ! > 54: questions posées au Gouvernement > 96: textes de loi sur lesquels je me suis exprimée en séance publique. > 2400: interventions individuelles (Médiateur de la République, Préfet de Police, ministres...).
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